La première journée a donné la parole à des intervenants, en plénière, qui ont abordé cette douloureuse question des violences sexuelles selon des approches diversifiées. Certaines concernaient des lieux et institutions où peuvent survenir des violences sexuelles : sectes, institutions (religieuse, aide sociale à l'enfance, politique, militaire), internet et ses risques d'extortion sexuelle. Certaines s'intéressaient aux difficultés de parler et aux effets des violences sexuelles notamment sur la santé des enfants. Certaines rapportaient des projets en réponses à ces violences, engagés avec le soutien de l'association "Stop aux violences sexuelles" : programme de prévention en périnatalité en Alsace ; art et culture dans les violences sexuelles en Belgique. Enfin, un panorama de ce qui s'est passé sur la planète en 2019 à propos des violences sexuelles a été dressé. La deuxième journée était organisée autour d'ateliers abordant de nombreux sujets comme celui de la santé en relatant notamment la nécessaire réparation corporelle des victimes, la thérapie EMDR, les effets possibles de la méditation, de l'acupuncture et de l'homéopathie... Des ateliers portaient également sur la prévention en milieu scolaire, en milieu universitaire. La question particulière du handicap et des violences sexuelles étaient aussi proposée à la réflexion.
Ce furent deux journées denses et très riches grâce aux nombreuses thématiques d'intervention et aux intérêts portés à différents groupes populationnels dont bien sûr celui des enfants.
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