Ces journées intitulées « La protection du tout-petit, Apprendre à écouter celui qui ne parle pas » ont été organisées à partir d’approches transversales alliant aussi bien la psychologie clinique, la pédopsychiatrie, la psycholinguistique, la justice que l’anthropologie et l’histoire de l’art. Au travers des nombreuses communications, ont été appréhendés par exemple : la complexité des enjeux relatifs à la parentalité, les modalités d’accueil et d’accompagnement en maternité, l’observation des très jeunes enfants et le repérage des signes de souffrance, les dispositifs de prises en charges en clinique transculturelle, le traitement judiciaire des violences infligées aux tout-petits, etc.

Ces journées ont mis en évidence l’importance de spécifier les modalités d’accueil et de prises en charges des très jeunes enfants et de leurs parents. En s’interrogeant sur la place à accorder à chacun, ensemble et séparément, dans les réflexions, les actions concrètes mais également dans les évaluations, et les rapports écrits, ont été identifiés les outils cliniques, théoriques, voire techniques pertinents pour appréhender les situations et exercer les missions de protection auprès de ceux qui ne parlent pas encore.